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Les corps s'entrechoquent

by Eos

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Dmitry Nevozhay
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Dmitry Nevozhay Brilliant atmospheric disso black from Canada, therefore it's as well as technical and progressive 😁, and with some Kriegsmaschine vibe. Among AOTY of atmo black
Dave Aftandilian
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Dave Aftandilian A brutal, disorienting, and unrelenting sonic assault, like most of Mystikaos’s circle. Listening to it feels like being flayed alive, the off-kilter tunings and rhythms keeping you constantly off-balance, while the vocals strip you raw and spit in your bleeding wounds. Having your bones gnawed clean of flesh by dermestid beetles might feel like this: both purifying and damning.
dickvandyke
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dickvandyke The first track didn’t quite grab me on first listen but to concur with another reviewer, the hooks pile on with each track, along with dat tasty dissonance, in an album-long crescendo. Orgasmic.
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1.
Je serai grand, vivant Déchiqueté par l’aisance Soumis à ma dominance Crier pour devenir fort Nier le corps, nier les jours Nier pour trouver Ce qui est mon trésor à lover Les chemins sont gris Mais nulle couleur ne m’effraie L’inconfort m’est imperceptible Je me joins à l’éther et découvre l’éternité Sans mot, sans cœur Vivre sans crochet, l’amertume défrichée Me nourrir est de trancher avec ma faux Et laisser couler les fluides Pour me laisser la place Définir mon être Jouir là ! L’obscurité, la lumière Ne plus m’allier aux souvenirs Feu, nostalgie Demain et maintenant à tout jamais L’arrêt provoqué m’est sain L’équilibre du mouvement, éclos La trêve des eaux et des terres La trêve de la chaleur, oui ! Où était le trésor ? Maintenant que je suis tout Que je ne suis rien Et que le reste n’a jamais été Me nourrir est de trancher avec ma faux Et laisser couler les fluides Pour me laisser la place Définir mon être Jouir là ! L’obscurité, la lumière Ne plus m’allier aux souvenirs Feu, nostalgie Demain et maintenant à tout jamais
2.
Sommeil 07:48
L’écume des maux gît D’une gueule pourtant Étouffée Par ces êtres Glauques, vides, sauvages, innocents Bruyant, entendez Ce silence Bruyant, vif, fumant, affolant Jusqu’au lendemain Infranchissable ! Juste là L’homme dort Les ténèbres émanant du feu de tous les jours Déchirent les faibles rayons de lumière Que seul l’esprit candide peut laisser découvrir Mature, il s’éteindra Sommeil... Sommeil ! Révèle enfin tes chimères Fais couler ta folie En ces veines fanées Chimères, voyez comme je dors Lentement Une douleur vive Enracinée dans ce cœur mal né Se découvre et dévoile enfin la chair de ses nausées incessantes Soudain, plus rien Soudain, le cri Soudain, un soupir Soudain, la lumière Plus rien, plus rien Le réveil !
3.
Ruines 12:18
Ces ruines que nous traversons. Nous avons oublié comment elles sont arrivées là, comment elles sont devenues décrépitude. Lourdes d’histoires qui nous rappellent ce que nous sommes. Pourtant, nous les oublions, les laissons devenir poussières, perdre leur forme. C’est alors qu’on veut les oublier, que la végétation les recouvre, qu’elle les rend belles à découvrir. Seulement, la curiosité mène au cœur de celles-ci. Ce cœur meurtri battant encore malgré les coups, malgré les écorchures; ces coups envers nous-mêmes... Leur forme, leur histoire... C’est en rampant, en suffoquant, qu’on soulève notre poussière et (qu’on) y découvre chaque racoin sombre. Tant de vestiges. Ces ruines épaisses, sans lumière, les cacher; nous l’avons tant voulu et les détruire, les recouvrir de fleurs afin de les oublier, qu’elles ne nous atteignent plus. Elles me suivent pourtant encore, accrochées à ma cheville puis à mon mollet, à ma cuisse, enfin, jusqu’à mon cou. Ruines ! J’étouffe ! Je suis sous ces décombres. Je suis parmi les ruines. Je suis les ruines. Plus aucune fleur ne fleurira. Ces ruines Elles me recouvrent Tout mon corps recouvert Elles m'asphyxient Pourtant je ne ressens aucune, oui aucune douleur Je suis elles, elles sont moi. Je serai les ruines dans le désert Dans un puits Enfin ce puits Qu’ai-je fait ? Je ne tremble plus Je ressens le vent qui vient de plus haut Autour, je ne le sens plus J’étouffe ! Ce n’est pas mon corps Je devrais pourtant me rappeler que mon corps est d’autrefois À présent, je ne peux plus en mourir Elles ont été en moi ! J’étouffe ! Je suis sous ces décombres. Je suis parmi les ruines. Je suis les ruines. Plus aucune fleur ne fleurira. Un paradoxe avec ce que je suis J’aurai tenté de découvrir l’attente dans l’oubli
4.
L'éther 12:19
Inspire/expire L’éther Délivré Sevré de ma catastrophe Je respire pour la première fois Je vois les distances entre vous et mon cœur devenir l’abîme de mes souvenirs. J’aimerais me rappeler de vous, mais ce que je peux percevoir ne sont que les ombres floues et mélangées. Les lumières m’éblouissent et me font oublier que vous êtes juste là, près de ma mort dont je ne me souviendrai pas Vint le moment que les lendemains sont déjà hier Recouvert de poussières, le passé se livre, maladroit Célébrez l’inconscience ! Sachez que demain se veut une nausée Produits de mutations Ceux-ci calquent la douleur faisant vivre les cris qui précèdent le son du glas Hypocrites ! Sortez ! Venez vivre auprès du corps qui pourrit Donnez-lui les restants de vos cœurs ! Écoutez l’éther respirer ! Que la mauvaise foi éblouisse enfin ce qui permet au cœur de pomper le sang Le temps comme il gruge l’un, saigne l’autre Écoutez l’éther respirer ! C’est pourtant un silence qui dessine l’atmosphère... Célébrez !
5.
6.
Rares sont les moments que mes mains ne recouvrent pas mon visage. Lassé des corps inertes, non, dérangés. Ils m’accrochent et me donnent des coups involontaires. Leurs actions sont aléatoires et vides de sens. Je reste tranquille. Les mains devant les yeux ne pouvant plus voir ce désastre qui ne cesse de se mouvoir devant moi ; autour de l’un et de l’autre. Ne laissant aucun chemin libre. Toujours des corps qui s’entrechoquent, qui se font mal, qui se font du bien. Je ne peux cerner les silences et les mots. Je n’ai que des mains pour mes yeux alors que mes oreilles vivent le marasme et pleurent sans cesse. Ne sachant plus si mon corps est comme les leurs ; le mien est parmi les leurs en mouvement Les corps s’entrechoquent et ne savent que faire de leurs mouvements Cette danse populaire J’ai mal pourtant, eux ont-ils mal? Les corps s’entrechoquent et ne savent que faire de leurs mouvements C’est une douleur qui gît en nous C’est une tragédie qui n’a jamais commencée Et qui ne se terminera jamais Elle n’est que présente On y participe Y jouit Y meurt Voyez les corps qui s’entrechoquent Les corps s’entrechoquent J’ai mal... Avez-vous mal ?

about

LES CORPS S'ENTRECHOQUENT

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Glauque - Guitares et atmosphères
Le menteur - Batteries et voix
Précipice - Basse

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Musique, textes et arrangements par Eos
Solo de guitare dans "Les corps s'entrechoquent" par Blanc Feu

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Peinture par Markov Soroka
Illustration intérieure par E.G.
Mise en page par Dan Fried

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Les corps s'entrechoquent a été enregistré entre Septembre 2019 et Février 2020
Batteries enregistrées au Studio Baricade avec l'assistance d'Antoine Boily en Septembre 2019
Mixage et matriçage par Glauque

credits

released October 8, 2021

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Eos Quebec City, Québec

Glauque. - Guitares
Le menteur. - Batterie et voix
Précipice. - Basse

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