Traîné par les paupières hors d’un avant
Que je ne conçois déjà plus.
Forcé d’inspirer le ciel en entier,
Ne plus l’observer qu’en moi-même.
Plaqué de conscience, d’attentes, d’espoirs
Adossé de travers à une existence sans retour.
Damné de savoir, m’épuiser à comprendre.
Je suis un trait franc sur une paix diffuse.
En chute accélérée vers le fond d’une vie
Plombé par l’assiduité des pensées enchaînées
Ces acouphènes inlassables et lucides
Qui me taillent en pleine face un écran opaque
À n’en plus distinguer le monde qui m’entoure
Du reflet incertain de mon regard cerné.
supported by 30 fans who also own “Malebranche - Traîné par les paupières I”
Swirling guitars, furious drums, vocals that at the same time howl from infinite distance and are right up in your head; everything put into dissonant form with the help of unconventional songwriting. This album is my personal key to the icelanding black metal madness that I've ignored for way too long! Lukas Kaufmann
supported by 30 fans who also own “Malebranche - Traîné par les paupières I”
Habituellement, j'écris mon commentaire dans la foulée une fois que j'ai terminé tel ou tel album mais là... J'ai vraiment besoin de quelques minutes, pour reprendre mes esprits. Parce que Serpent Column a totalement perdu le sien dans Endless Detainment. Cet E.P., c'est un cataclysme de black/death metal cacophonique et hystérique qui tient sur vingt-et-une minutes et qui ne s'arrête jamais — au point de s'achever avec un fade out. Tout tient ensemble grâce à un sens de la technique inhumain ! Jordan Vauvert